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Les complications des prothèses articulaires //

 

Bien qu'elles soient peu fréquentes, elles peuvent être graves.

L'infection est une complication redoutable, qui nécessite toujours une ou plusieurs interventions chirurgicales, ainsi qu'un traitement antibiotique prolongé.

Les complications thrombo-emboliques sont beaucoup moins fréquentes depuis la prévention systématique.

Les complications mécaniques qui sont la luxation, l'usure et le descellement, peuvent necéssiter le changement de la prothèse.

Les complications neurovasculaires peuvent également nécessiter une autre intervention, et parfois laissent des séquelles.

Les complications per-opératoires //

​​L'hémorragie per-opératoire.

Elle peut nécessiter une prise en charge par une transfusion. L'anesthésiste va vérifier avec vous que vous avez déjà un bon taux d'hémoglobine avant l'intervention. Lors de l'intervention, on fera tout pour que le saignement soit contrôlé. Il existe des possibilités de traitement médical pour diminuer les saignements post-opératoires.

 

 

Lésion vasculo-nerveuse per-opératoire.

Les articulations profondes sont proches du système vasculo-nerveux. Une lésion per-opératoire est exceptionnelle, et elle peut nécessiter une réparation.



 

Fracture per-opératoire.

​Lors des préparations osseuses pour loger la prothèse, une fragilisation de l'os peut se produire. Ceci pourrait nécessiter une fixation supplémentaire. 

Les complications post-opératoires tardives  //

​​L'usure, le descellement, les fractures du matériel, et le "squeaking" (grincement).

Avec tous les progrès techniques, on n'est pas encore parvenu à fabriquer des prothèses inusables. Les prothèses articulaires peuvent s'user, se désolidariser de l'os, se briser, ou présenter des bruits de frottement. Ces complications peuvent nécessiter une autre intervention pour changement de prothèse en cas de douleur ou de menace de fragilisation osseuse.

 

 

Les infections tardives.

Elles nécessitent toujours une ou plusieurs interventions supplémentaires avec un changement de la prothèse, excision des tissus infectés, et un traitement antibiotique prolongé.

Les complications post-opératoires proches //

​​L'hématome du site opératoire.

Un traitement anti-coagulant pour prévenir les accidents thrombo-emboliques est généralement mis en place. Il peut favoriser la constitution d'un hématome du site opératoire qui pourrait nécessiter une chirurgie en cas de compression nerveuse ou d'une douleur non contrôlée.

 

 

Les complications mécaniques précoces.

La luxation de l'articulation peut survenir en post-opératoire lors des mouvements extrêmes par effet came. La vérification par le chirurgien de la stabilité de l'articulation avant la fermeture ainsi que les moyens de stabilisation propres ont beaucoup diminué l'incidence de la luxation.

Pour augmenter la stabilité, le chirurgien peut faire le choix d'allonger ou de latéraliser la hanche. Ceci peut donner lieu à un allongement du membre opéré qui pourrait être plus apparent que réel dans la période post-opératoire proche. Si le désequilibre persiste, il pourrait nécessiter la pose d'une talonnette dans la chaussure du pied opposé.

 

 

Les complications infectieuses.

​L'infection du site opératoire se manifeste par une douleur, une fièvre, et un écoulement cicatriciel. En cas de doute, il faut faire des prélèvements pour identifier les microbes responsables. L'infection nécessite un lavage précoce avec parfois changement de la prothèse et une antibiothérapie prolongée. L'infection post-opératoire peut également survenir au niveau de l'appareil urinaire, digestif, et pulmonaire. Elle nécessite les traitements adaptés.

 

 

Les complications thrombo-emboliques.

La prévention médicamenteuse et mécanique est de mise. Cependant, cela n'élimine pas à coup sûr les complications thrombo-emboliques. Une douleur au mollet peut faire craindre une phlébite, et une difficulté respiratoire peut également faire craindre une embolie pulmonaire.

 

 

L'ossification péri-articulaire.

Elle survient plus fréquemment en cas de maladie de Forestier (hyperostose vertébrale exhubérante) ou de spondylartrite ankylosante. Elle est également fréquente chez les patients neurologiques ou dans les suites de traumatismes crâniens. Elle survient également chez les patients qui ont déjà présenté une ossification péri-articulaire. Un traitement préventif par anti-inflammatoires est de mise. Exceptionnellment, une intervention pour excision des ossifications peut être indiquée.

 



 

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